Comme tout le monde j’ai été bouleversé cette semaine par la photo d’Aylan, ce petit bonhomme de trois ans, échoué sur la plage en Turquie. Quelques jours avant j’avais été choqué par l’histoire horrible de ces 71 migrants retrouvé morts dans un camion en Autriche.  Comme tout le monde, je suis choqué, remué, scandalisé. Je me sens aussi honteux, coupable. Et comme presque tout le monde, je ne fais rien. Tout simplement parce que je ne sais pas quoi faire.

Et il n’est pas si simple de trouver quoi faire. Lors du Tsunami de 2004, les médias communiquaient des adresses pour envoyer les dons. Mais là. Rien.

Finalement une petite recherche sur internet, m’a donné l’adresse de la Cimade de l’Yonne. Elle est associée à un y a aussi un réseau. RSM (réseau soutien migrant 89). Renseignement pris, ils ne sont pas en contact avec des réfugiés syriens, mais d’autres familles dans le besoin en provenance d’Afrique.

Au niveau national, j’ai découvert l’association SINGA qui a lancé une belle initiative CLAM (Comme à la maison). Cette association propose de centraliser les proprositions pour ceux qui peuvent accueillir chez eux des réfugiés. A défaut de pouvoir offrir l’hospitalité (peu de gens peuvent le faire), on peut faire un don : http://singa.fr/. 

Personnellement je ne sais pas par quel bout prendre les choses. Mais on ne peut pas rester sans rien faire. Pour les gens  qui souhaitent agir, Slate a réalisé un petit guide bien fichu :

 » Tout ce que vous pouvez faire pour venir en aide aux réfugiés »

C’est ici :

http://www.slate.fr/story/106391/que-faire-pour-aider-les-refugies

Amis des sciences humaines, bougeons nous.